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Les Argentins votent pour la démondialisation
25/10/2011 15:55
Le triomphe de Cristina Kirchner
Le couple Kirchner est arrivé au pouvoir début 2003 et a présidé au redécollage de l’Argentine après la terrible crise de 1998-2002. Après l’échec du lien entre le peso et le dollar, qui avait bien cassé l’inflation, mais qui avait également détruit la croissance, le pays avait dévalué de 72% et de fait défaut sur sa dette, provoquant une panique financière en 2002. Cependant, l’aggravation de la crise a été le prélude à un redécollage économique spectaculaire.
Une réussite économique
Bien sûr, l’Argentine souffre d’une inflation importante, mais l’ensemble des résultats économiques du pays est spectaculaire. Tout d’abord, le pays affiche une croissance de 8% par an depuis 2003 (à l’exception de 2009 naturellement). Certes, la crise a été violente, puisque le PIB avait reculé de 10% de 1998 à 2001 puis de 10% de plus sur la seule année 2002, du fait de la panique financière provoquée par la fin du lien avec le dollar et la conversion autoritaire des comptes privés.
Le pays du protectionnisme
En effet, cela ferait mal au Monde d’admettre que la recette du succès économique de l’Argentine est la démondialisation. Si Buenos Aires a réussi son redécollage économique, c’est en refusant toutes les règles économiques (anarchie commerciale, monétaire et financière) que le quotidien vespéral, qui se dit pourtant de gauche, défend. L’Argentine n’a plus rien emprunté aux marchés financiers depuis dix ans. Et c’est un choix politique (la Russie a choisi de revenir sur les marchés).
Et cela marche aussi politiquement, quand on constate le triomphe électoral de Cristina Kirchner. L’opinion publique européenne est convaincue, comme le montre l’association pour un débat sur le libre-échange. Pourtant, les grands partis font la sourde oreille. Ils finiront par être balayés.
Laurent Pinsolle
http://www.gaullistelibre.com/2011/10/les-argentins-votent-pour-la.html#more
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Pourquoi la libéralisation fait monter les prix
24/10/2011 15:53
Il y a une dizaine d’années, on nous vendait la libéralisation des services publics comme un moyen de faire baisser les prix. Mais depuis, on constate qu’au contraire, les prix ont largement tendance à progresser, démontant l’argument principal des tenants du recul de l’Etat.
Un problème d’économie d’échelle
Il ne s’agit pas de remplacer un dogmatisme par un autre. Si la libéralisation n’est pas la solution dans bien des domaines, tout ne relève pas non plus du service public. Et si le marché a ses imperfections, l’Etat les a également. Néanmoins, pour de nombreux secteurs économiques, il est plus pertinent de les conserver dans le giron de l’Etat. C’est le cas pour les « monopoles naturels », les secteurs qui nécessitent d’énormes investissements qui conduisent à des oligopoles.
Cela concerne l’électricité, le courrier ou du transport ferroviaire. Dans ces domaines, il serait totalement absurde de créer deux réseaux parallèles. Mieux vaut un seul réseau pour générer des économies d’échelle. C’est pour cela que les eurocrates veulent privatiser uniquement la distribution tout en imposant des règles ubuesques pour essayer d’assurer de la concurrence sur un tout petit morceau de la chaine de valeur. Mais en fait, le maintien de services publics a plus de sens.
Un problème de profits et de publicité
En effet, ce que l’on voit dans le cas de la privatisation des services publics est presque systématiquement une hausse des prix et une baisse du service aux clients. La raison est assez simple. Si on privatise et met en concurrence des entreprises de distribution d’électricité, outre la perte d’économie d’échelle, on rajoute des dépenses de publicité et de commercialisation pour assurer la concurrence, et une exigence de profits plus élevés des marchés par rapport à l’Etat.
Résultat, les gains de productivité qui peuvent être réalisés par le privé (il faut le reconnaître), sont souvent largement compensés par ces trois leviers. Résultat, comme on a pu le voir avec les renseignements téléphoniques, les prix se sont envolés et le service s’est détérioré. Les seuls qui en ont profité sont les chaines de télévision qui ont empoché les dépenses publicitaires. Bref, dans bien des cas, la privatisation se fait au détriment du service public.
Un problème d’incertitude
Il y a un troisième facteur d’augmentation des prix qui vient de l’incertitude qu’apportent la concurrence et la privatisation. En effet, elles apportent une incertitude qui peut décourager les investissements à long terme. Peut-on imaginer une seconde un EDF privé investissant aussi lourdement dans le nucléaire ? Le capitalisme actionnarial n’est pas toujours le plus efficace car il est beaucoup trop soumis aux humeurs des marchés et des résultats trimestriels.
Un autre secteur offre un exemple très parlant. Il y a vingt ans, l’agriculture était protégée par des prix minimums et l’Europe produisait des excédents. Si cette situation n’était pas sans poser de problème, les prix étaient beaucoup plus stables. Et si la libéralisation a d’abord fait baisser les prix, dans un second temps, l’incertitude sur le niveau des prix retarde les investissements, freinant la capacité de production, et in fine, fait monter les prix comme nous le constatons.
Bref, la libéralisation et la privatisation ne sont pas forcément les solutions. Les services publics à la Française ont beaucoup plus de sens sur bien des domaines. Malheureusement, Jacques Chirac et Lionel Jospin les ont sacrifiés sur l’autel de leur foi européenne.
Laurent Pinsolle
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L’Europe repousse la sortie de la crise
24/10/2011 11:36
Une nouvelle victoire pour Angela Merkel
Comme d’habitude, la France est venue avec des propositions qui ont été retoquées par l’Allemagne. Les équipes de Nicolas Sarkozy souhaitaient en effet transformer le FESF en une banque et lui faire emprunter à la BCE pour démultiplier sa force de frappe. D’abord, on peut s’interroger sur une solution qui consiste à ajouter une couche de dettes européennes en plus des dettes nationales alors que les marchés sont méfiants à l’égard des dettes souveraines.
En fait, elle permettait de ne pas augmenter les engagements des Etats et revenait à une forme de monétisation déguisée des dettes souveraines, une solution proche de celle prônée par Chevènement. Mais l’Allemagne a dit « nein » et Nicolas Sarkozy a concédé que « ce n’est pas aux chefs d’Etat et de gouvernement de donner quelque instruction que ce soit » à la BCE, réaffirmant l’indépendance de la Banque Centrale Européenne, qu’il voulait pourtant réduire.
En outre, l’Allemagne aurait obtenu de faire accepter aux banques créancières de la Grèce une décote de 50%, plus proche de l’évaluation des marchés. Il y a quatre mois, cette solution était pourtant taboue. Une recapitalisation d’une centaine de milliards d’euros devrait également être entérinée. Reste un point d’incertitude : l’augmentation (ou non) des moyens du FESF. L’Allemagne s’y opposait malgré la pression des marchés, de la France et des eurocrates.
Vers une prolongation de la crise
Une telle issue, si elle était confirmée, aurait de nombreuses conséquences. Tout d’abord, elle confirme le discours des alternatifs, qui avaient été parmi les premiers à souligner que la Grèce n’honorerait pas sa dette, et ridiculise les dénis effarouchés du gouvernement. Le discours de NDA à l’Assemblée en mai 2010 prend une dimension prophétique. Il est un des seuls dirigeants politiques à avoir vu juste alors que le déni du PS et de l’UMP est démasqué.
Mais cet accord n’est pas sans poser de nombreux problèmes. Tout d’abord, comme le souligne Hervé Nathan sur son blog, il consacre la suprématie absolue de l’Allemagne qui, après avoir cédé au printemps 2010, dicte son agenda et annonce toujours plus de cette austérité délétère au reste de l’Europe. Suivant l’arrêt de la cour de Karlsruhe, Angela Merkel va soumettre l’accord au Bundestag, le seul à avoir le droit de se prononcer avant la réunion de mercredi.
Bref, rien n’a été réglé. Pas de grand saut fédéral, pas de retour aux nations, une décote légitime de la dette grecque, mais absolument aucune initiative pour relancer la croissance et l’emploi, un fonctionnement ubuesque et une mainmise allemande. La zone euro reste dans une impasse.
Laurent Pinsolle
http://www.gaullistelibre.com/2011/10/leurope-repousse-la-sortie-de-la-crise.html#more
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L’impossible accord ou la tentation de la dictature
24/10/2011 11:31
Ce week-end, la tragicomédie des sommets européens est à son comble. Les dirigeants pataugent aux yeux du monde entier, tout simplement car le système qu’ils ont mis en œuvre depuis 10 ans n’est pas sauvable.
L’euro taille unique pour des économies différentes n’a fait qu’exacerber les différences, accentuant les excédents commerciaux de l’Allemagne et les déficits des pays du Sud et de la France.
La vraie cause de la dette est là. Dans une économie ouverte il est impossible pour des entreprises de survivre avec une monnaie trop chère. Les emplois sont délocalisés hors zone euro, le chômage explose, les recettes fiscales et sociales diminuent, les déficits augmentent.
Il n’y a que trois solutions possibles.
Dans la première l’Allemagne accepte de financer les pays du Sud et la France. Cela est bien sûr impensable.
Dans la deuxième une véritable dictature est mise en place se substituant aux démocraties nationales des pays en déficit. L’objectif étant d’imposer une déflation. On a sous les yeux le résultat en Grèce : récession cumulative, échec économique et explosion sociale.
Ces deux solutions, cela va de soi, sont délirantes. Il est curieux de voir qu’elles sont pourtant étudiées par des dirigeants qui ont perdu la raison.
Nicolas Sarkozy a en effet rêvé la mise en œuvre de la première solution en demandant à l’Allemagne d’actionner la planche à billets de la Banque Centrale européenne, se heurtant au veto absolu de Mme Merkel.
De leur côté les technocrates de la BCE et de la Commission ont imaginé un projet de traité fou : le fameux M E S que j’ai été l’un des premiers à dévoiler. Ce traité propose la création d’un fonds de 700 milliards d’euros alimenté par les Etats et établissant une dictature économique sur les pays auxquels ils prêteraient l’argent.
Dans ce projet, il est même précisé que le Conseil des gouverneurs et directeurs bénéficieraient d’une immunité totale. Il s’agirait d’une gouvernance du « 3ème type » à mi chemin entre une dictature soviétique et une dictature capitaliste.
Ce projet de traité n’a d’ailleurs pas été traduit dans un 1er temps ni en allemand ni en français pour que les opinions publiques ne puissent le connaître.
On le voit bien. Ces deux solutions vont contre à l’encontre de la volonté des peuples. Le peuple allemand dans le 1er cas, les autres dans le second.
N’était – ce d’ailleurs pas l’objectif initial des fondateurs de l’euro, se servir de cette monnaie unique pour niveler toute différence et créer par décret un peuple européen. Mais on ne transforme pas les peuples par décret. Chaque pays à ses spécificités, ses traditions, ses talents et ses handicaps et il est bien sûr totalement absurde de croire qu’une monnaie unique va accoucher d’un homme unique.
Le rôle des monnaies est tout au contraire de servir par leur flexibilité les économies des différents pays.
Voilà pourquoi seule la troisième solution est viable : la fin de l’euro et le retour aux monnaies nationales. Il est mille fois préférable que les pays européens retrouvent leur propre monnaie en permettant ainsi d’avoir des stratégies économiques qui correspondent à la réalité de leur compétitivité.
D’ailleurs dans l’Union européenne il y a 10 pays qui fonctionnent très bien avec leur propre devise. En vérité, l’euro est dans sa phase terminale, comme je l’ai indiqué dans mon livre « l’Arnaque du Siècle ». La seule question qui vaille est de savoir si on est capable dans le calme et la concorde de reconnaître cette erreur, de retrouver un système monétaire souple qui garanti la croissance.
Bien sûr la sortie de l’euro ne résoudra pas tout. Il faut aussi, comme je le répète inlassablement, remettre les banques au service de l’économie réelle, protéger nos industries, baisser les charges des PME qui investissent en France, favoriser l’innovation, etc, etc…
Combien de sommets faudra-t-il à nos dirigeants pour admettre l’évidence ?
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/L%E2%80%99impossible-accord-ou-la-tentation-de-la-dictature
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Les dirigeants des banques aidées doivent rendre leurs bonus
24/10/2011 11:22
Comme Nicolas Dupont-Aignan le prévoit depuis plus d’un an, les plans "d’aides" imposés à la Grèce ne permettent en rien de résoudre la crise. Aujourd’hui et en prévision de l’annulation totale ou partielle de la dette grecque, les dirigeants européens s’apprêtent à recapitaliser les banques.
Dans cette dépêche AFP, Nicolas Dupont-Aignan met en garde contre les erreurs du passé et appelle à ne pas signer de nouveau un chèque en blanc aux banquiers.
Dupont-Aignan : les dirigeants des banques aidées doivent rendre leurs bonus
PARIS, 15 octobre 2011 (AFP) - Le président de Debout la République (DLR) et candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a proposé samedi que les dirigeants des banques qui seraient recapitalisées par l’Etat "remboursent tous leurs bonus" et quittent leurs postes.
Le député non-inscrit de l’Essonne, qui doit présenter samedi ses mesures devant un conseil national de DLR, a déclaré à l’AFP qu’"il va falloir recapitaliser les banques françaises, car la crise de la dette va s’accroître dans la zone euro". "C’est inéluctable", estime-t-il.
"Je propose une prise de participation au capital, et une direction de l’Etat, qui doit désormais contrôler les banques. Aucune aide publique, pas un centime d’euro ne doit être donné sans une prise de participation et un contrôle", ajoute le leader souverainiste, qui prône également la sortie de l’euro.
Selon lui, cette prise de contrôle doit s’accompagner du "départ des dirigeants" de ces banques recapitalisées et du "remboursement à l’Etat français de tous leurs bonus pour les années 2009, 2010, 2011". "Ceux qui ne le feront pas devront être poursuivis pénalement devant les tribunaux", insiste-t-il, avant de prôner une limitation des plus hauts salaires de ces banques, "à 30 fois le Smic".
Nicolas Dupont-Aignan prône également la "séparation des banques de dépôts et des banques d’investissement". "Le tout sera contrôlé par une commission d’enquête parlementaire des deux chambres, avec des séances publiques et télévisées, comme pour Outreau", ajoute le candidat à la présidentielle.
Après son échec à se présenter à l’Elysée en 2007, faute d’avoir recueilli les 500 parrainages d’élus, le député-maire d’Yerres (Essonne) se dit "certain" d’y arriver cette fois-ci et salue "la percée fulgurante des thèmes protectionnistes" dans la campagne. "Les Français veulent une alternative qui soit à la fois patriote mais pas le Front national. Je serai cette alternative", assure-t-il.
http://www.debout-la-republique.fr/Les-dirigeants-des-banques-aidees.html
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